Un petit reportage sur la vie des enfants de FLO au Cambodge.

https://animoto.com/play/n1YW99UomFa4msc0MiaFQA
https://animoto.com/play/bdOWN9wOcBvYxjVt00bacQ

La guerre en Ukraine a commencé le 24 février alors que j'étais au Cambodge et je n'ai pas pu vous parler de mon merveilleux séjour avec les enfants à Phnom Penh et Ratanakiri jusqu'à maintenant. Alors que je ne devais passer que 15 jours au Cambodge, j'ai dû rester un mois car j'avais contracté le virus Covid-19.

kleine herzen construit un internat à Banlung, la capitale de la région de Ratanakiri, au nord-est du Cambodge à la frontière avec le Vietnam et le Laos, grâce au grand soutien de la Merck Family Foundation.
Cet internat permettra de scolariser 80 enfants de minorités ethniques locales extrêmement pauvres vivant dans des villages éloignés.

Pendant mon séjour, j'ai pu participer à la vie des 70 enfants de Flo à Phnom Penh et des 36 enfants de Flo à Banlung. J'ai été heureuse de constater que les enfants sont heureux, reçoivent l'attention et l'amour des soignants et reçoivent l'éducation dont ils ont besoin pour échapper à la misère dans laquelle ils sont nés.

Grâce aux dons de mécénat J'ai pu acheter le premier réfrigérateur et congélateur afin que le foyer pour enfants de Phnom Penh puisse stocker la nourriture qu'ils reçoivent sous forme de dons.
J'ai également pu acheter une machine à laver car il n'y avait qu'une seule machine, pas assez pour faire toute la lessive. J'ai aussi remplacé les ventilateurs des chambres d'enfants qui ne fonctionnaient plus.

Enfin, une clôture a été installée pour protéger le foyer des enfants contre le vol de matériels comme les vélos et les ordinateurs de la classe d'informatique et pour protéger les enfants.

Le cadeau le plus émouvant, cependant, a été la distribution de glaces aux enfants.
J'ai fait venir un marchand de glaces en tuktuk (Un tuktuk est un véhicule de transport léger, généralement un tricycle motorisé constitué d'un monocorpus).
C'est un plaisir de voir les enfants heureux.

Une journée comme les autres à Phnom Penh et Banlung

le matin vers 6 heures les enfants se réveillent et se lavent dehors derrière le bâtiment où ils dorment, les garçons séparément des filles. Il y a un grand réservoir d'eau où vous pouvez vous laver et laver votre linge personnel.

Ils mettent leurs uniformes et vont à l'école à vélo
Les repas sont préparés par les plus grands. Les plats sont cuits dans une grande marmite au feu de bois.

Les enfants placent les couverts sur des tables en bois placées à l'extérieur et protégées par un toit. Les plus grands servent la nourriture et à la fin du repas les enfants font la vaisselle et nettoient leur cantine.

Dans l'après-midi les enfants suivent des cours d'anglais et d'informatique et font leurs devoirs. Les petits font la sieste. Il y a du temps pour les jeux de plein air, la lecture et le dessin.

le soirAprès le repas, les enfants se lavent, les plus grands aidant les plus jeunes.

Les enfants s'entraident et se soutiennent. Il y a une harmonie et un respect de l'autre ancrés dans leurs traditions bouddhistes.
Oui, ces enfants sont très pauvres matériellement, mais ils sont aimés et respectés pour que leur développement physique, intellectuel, affectif et social soit une réussite.

Le parrainage – un soutien précieux et nécessaire

Parrainer un enfant de FLO permet d'améliorer significativement la qualité de vie et la santé des enfants. Au Cambodge, tous les soins médicaux et hospitalisations sont payants. Pour éviter que les enfants ne tombent malades, ils doivent être vaccinés, grâce à la générosité des parrains et marraines de Kleine herzen est possible.

Les enfants apprennent l'anglais et correspondent avec leurs parrains et marraines par e-mail.
Pour l'enfant, le parrain et la marraine sont les parents. Quand ils écrivent à leurs parrains et marraines, ils les appellent maman et papa.
Enfin, ce parrainage permettra au futur parrain de découvrir une autre culture et peut-être de faire un merveilleux voyage au pays des temples d'Angkor Vat.

Merci d'avoir pris le temps de lire ce petit reportage.
Pascale

ÊTRE PATE